Syndic de copropriété
Le syndic a pour mission de gérer l'immeuble ou le groupe d’immeubles dont il est responsable devant les résidents. Administration et gestion courante, conservation et valorisation de la copropriété, choix des prestataires, information des copropriétaires... le champ de compétences et d'interventions du syndic est large. Une formation en immobilier et une expérience du terrain sont indispensables pour exercer ces responsabilités.
Secteurs d’activités
Centres d’intérêts
Que fait le/la Syndic de copropriété
Le syndic de copropriété prend en charge l'administration de l'immeuble et des équipements collectifs pour le compte des propriétaires. Sa mission comporte deux aspects différents.
• La gestion de l’immeuble en copropriété.
Le syndic conseille les copropriétaires et intervient pour gérer l'entretien courant des parties communes, la coordination des travaux de maintenance ou d'amélioration, la gestion des budgets de la copropriété et le respect des normes en vigueur.
Dans le même temps, il négocie et signe les contrats d'assurance et d'entretien des services collectifs et des parties communes (ascenseurs, chaufferie) et veille à la bonne exécution des missions confiées aux entreprises retenues.
• L'organisation et l’animation des assemblées annuelles de copropriétaires. Une fois par an, il incombe au syndic de préparer chacune des assemblées (préparation de l'ordre du jour,) de convoquer les copropriétaires, de veiller au bon déroulement de celles-ci et de rédiger le procès verbal.Le syndic doit présenter le bilan de l'exercice écoulé, le budget prévisionnel de l'année à venir, les devis des gros travaux à effectuer et l'ensemble des documents relatifs à la bonne marche de la copropriété.
Au cours de ce type d’assemblée, il mène les débats entre copropriétaires sur les dépenses. Ces derniers peuvent être animés et parfois difficiles à contrôler. Il présente et explicite les points juridiques, réglementaires et technique.
Son activité est strictement encadrée par la loi. S’il est à son compte, il possède une carte professionnelle de gestion immobilière délivrée par le préfet, une garantie financière et une assurance couvrant sa responsabilité civile et professionnelle.
Ou travailler ?
Le syndic peut travailler à son propre compte ou pour un cabinet.
Quel salaire ?
Salaire brut mensuel débutant : de smic (salarié) à 6 000 € environ (libéral).
Comment devenir Syndic de copropriété ?
Le syndic doit obtenir la carte professionnelle indispensable pour s'installer à son compte.
Il n’y a pas de diplôme spécifique à cette profession : différents profils permettent d'y accéder. Un bac + 2 minimum (droit, comptabilité, gestion immobilière) et une solide expérience professionnelle sont indispensables pour exercer.
Exemples de formations :
niveau bac + 2
- BTS professions immobilières
- BTS management commercial opérationnel
niveau bac + 3
- Licence professionnelle : métiers du droit de l'immobilier
- Licence professionnelle métiers de l'immobilier : gestion et administration de biens.
Différents parcours : droit et gestion de copropriété et syndic (Université Paris 8) - Bachelor d'école spécialisée (Efab, Espi, Imsi, Sup Tertiaire...)
- BUT carrières juridiques
niveau bac + 5
- Masters professionnels :
maintenance et exploitation des patrimoines immobiliers Angers,
droit immobilier et de la construction Paris 2 - Masters de l'ESI - Ecole supérieure de l'immobilier
- Diplôme d'école spécialisée (Efab, Espi, Imsi, Sup Tertiaire, TBS Education...)
niveau bac + 6
- MS (mastère spécialisé) : gestion patrimoniale et immobilière, maîtrise d'ouvrage et gestion immobilière
À noter : les écoles de commerce proposent des formations débouchant sur l'immobilier.
Quelles sont les évolutions de carrières ?
Après plusieurs années d’exercice, un syndic de copropriété peut monter son propre cabinet ou devenir administrateur de biens.
Les liens utiles à consulter
Le réseau Info jeunes est accessible à tous les publics (collégiens, lycéens, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi...) mais aussi à leurs parents, à leurs enseignants et à tous les travailleurs sociaux. L'accès est libre et gratuit.