Le technicien principal de la police technique et scientifique (PTS) opère aussi bien dans le cadre de la lutte contre la petite et la moyenne délinquances que contre le grand banditisme organisé ou le terrorisme. Il peut intervenir également pour Interpol.
À la police scientifique, il travaille, selon sa spécialité, dans les services suivants : division de la logistique opérationnelle ; division des études des liaisons et de la formation ; service central d’identité judiciaire ; service central de documentation criminelle ; service central de l'informatique et traces technologiques.
Son affectation varie selon les spécialités ouvertes lors du concours :
- balistique (études des armes, munitions, trajectoires de tir) ;
- biologie génétique (analyses de sang, cheveux, sperme, empreintes génétiques) ;
- traces papillaires ;
- documents (analyses de faux documents et écritures) ;
- incendies et explosions (études des explosifs et matières inflammables) ;
- physique, chimie, géologie (études des peintures, verres, terres, résidus de tir) ;
- stupéfiants (analyses de substances chimiques et d’échantillons) ;
- toxicologie (recherche de toxiques dans les milieux biologiques) et odorologie ;
- technologies numériques (analyse des téléphones, GPS, vidéo).
En fonction des besoins, certains techniciens sont affectés dans les services de l’identité judiciaire.
Le technicien principal de la police technique et scientifique, qui assure parfois l’encadrement d’une unité spécialisée, est soumis à un rythme de travail régulier ou au contraire très stressant selon l’urgence des enquêtes policières et des demandes de l’instruction.
Méthode, extrême rigueur, rapidité et clarté dans les rapports écrits ou oraux sont indispensables.