Le téléconseiller travaille avec un téléphone et un ordinateur. Il ne répond qu’aux appels entrants (contrairement au télévendeur).
Pour une entreprise, une société ou un service public (assurances, banque, sécurité sociale, fabricant, etc.), il joue le rôle de lien direct avec la clientèle, consommateurs ou usagers.
Les réponses satisfaisantes sur les produits ou les services rendus ou les réclamations constituent son cœur de métier. Il prend l’interlocuteur en ligne et lui fait décliner son identité.
Simultanément il lance une recherche sur la base de données de la société pour visionner la fiche client correspondant et connaître sa situation. Il écoute la demande du client. Exemple : s’il s’agit d’une demande d'attestation d’assurance il la lui expédie, s’il s’agit de connaître les différentes offres de services, il les explique et expédie les documents correspondants.
S’il s’agit d’informations sur des produits que ne possède pas encore son interlocuteur, le téléconseiller se trouve effectivement en situation de vendeur. La frontière entre ces deux métiers est donc parfois assez floue.
Le téléconseiller exerce un métier statique qui exige une très forte résistance nerveuse. Aimable, poli, patient et dynamique, il doit toujours garder son calme y compris avec des interlocuteurs peu faciles. Il travaille sur de grands plateaux, le casque fiché sur les oreilles et les yeux rivés sur son ordinateur. Ses conversations sont minutées et enregistrées le plus souvent. Les horaires décalés sont fréquents (week-end, pause déjeuner, soirée) car ce sont souvent les meilleurs moments pour joindre un interlocuteur.
Une parfaite connaissance des produits ou services rendus par la société ou l’organisme (assurance, sécurité sociale...) est évidemment indispensable. De même qu’une complète maîtrise de tous les outils informatiques. La pratique d'une langue étrangère est parfois demandée.
Beaucoup de jeunes pratiquent ce métier à temps partiel pour arrondir leur fin de mois.