Le travail physique et les outils du terrassier peuvent être très différents en fonction de la nature et de l’importance du chantier.
Entretien de voirie en zone rurale, préparation d’un chantier de construction d’un bâtiment ou aménagement d’un chantier de génie civil, type creusement de voie navigable ou de route, sont autant d'exemples de ses tâches.
Selon les cas, le terrassier utilise des outils plus ou moins mécaniques pour les creusements et l’évacuation de la terre et des déblais. Le terrassier manie encore la pioche, la pelle et la brouette pour de très petits chantiers (entretien de voirie, maison individuelle).
Mais dans la grande majorité des cas, le terrassier utilise désormais des engins de chantier de différents formats en fonction des travaux à effectuer, des surfaces de sol à perforer et de la quantité des déblais à évacuer : marteaux pneumatiques, pelleteuses chenillées, bulldozer, excavatrices, niveleuses.
L’utilisation de ces engins a modifié les conditions d’exercice du métier de terrassier et le tire de plus en plus vers une pratique professionnelle de conducteur d’engins.
Il participe à la pose du bitume sur la voirie, à la construction des trottoirs ou des bornes anti-stationnement par exemple. Cependant le travail manuel de terrassement n’a pas disparu. Quels que soient les outils utilisés, le terrassier déblaie un terrain, prépare des mortiers ou du béton, répand des revêtements (sable, graviers, bitume, goudron).
Le terrassier travaille essentiellement en plein air par, presque, tous les temps (sauf grosse pluie). Il manipule des charges, doit s’adapter à la vie en collectivité en raison de la durée des chantiers propres au génie civil (routes, infrastructures). Le métier de terrassier reste un métier très physique. Les horaires sont le plus souvent réguliers. Certains travaux urgents de voirie peuvent entraîner des horaires de nuit ou de week-end. Les exigences de sécurité sont importantes et le port du casque obligatoire.
Le terrassier est employé par les entreprises de BTP, les opérateurs d'eau et les collectivités territoriales (catégorie C).