Thomas, responsable d’exploitation : "C’est enrichissant de rencontrer des gens des quatre coins du monde !"
- Artisanat
Thomas est responsable d’exploitation pour une compagnie de croisière. Il gère l'accueil des touristes, les réservations, la vente des tickets... Nous le retrouvons, en fin d'après-midi, devant le petit guichet qu’il tient sur le port.
Accueillir les clients, encaisser, expliquer le parcours aux passagers qui s'apprêtent à monter à bord... La journée de Thomas est ponctuée de moments de rush.
Etre ouvert et aimer les gens !
Thomas arrive tôt le matin et repart parfois tard le soir. Il renseigne les touristes sur les promenades proposées par sa compagnie, mais pas seulement ! Il recommande aux clients les visites à faire, des expositions, des films ou un restaurant pour le déjeuner. "Les gens sont reconnaissants quand on est à leurs côtés et que l’on s’occupe d’eux. Dans ce métier, il faut apprécier le contact, il faut être ouvert, aimer les gens et être à leur écoute", assure Thomas. "C’est un métier qui n’est peut-être pas séduisant au premier abord, car il faut être tous les jours ici dans ce petit guichet. Mais la vue sur la Seine est splendide et c’est enrichissant de rencontrer des gens des quatre coins du monde !"
Oser s'exprimer dans une autre langue
Anglais, italien, espagnol ou allemand, Thomas passe d'une langue à l'autre avec beaucoup d'aisance.
"Il faut oser s'exprimer dans une autre langue. Personne n’est jamais tout à fait bilingue ou trilingue. On fait toujours des fautes, mais ce n’est pas grave, il faut se lancer !". De simples bases dans une langue peuvent suffire à établir un premier contact avec le client.
"Il faut oser s'exprimer dans une autre langue. Personne n’est jamais tout à fait bilingue ou trilingue. On fait toujours des fautes, mais ce n’est pas grave, il faut se lancer !". De simples bases dans une langue peuvent suffire à établir un premier contact avec le client.
Faciliter le séjour des touristes
Il n’hésite pas à sortir un plan de la ville et à surligner l’itinéraire de la croisière, l’endroit où les passagers vont débarquer, les transports en commun les plus proches... "Ça n’a l’air de rien, mais c’est une béquille pour ceux qui débarque dans une ville et qui ne parlent pas forcément la langue", remarque Thomas.
"Ça m’arrive d’aller au-devant des clients qui ont réservé sur Internet. Quand je vois certains touristes qui semblent perdus sur le port, s’ils ont l’air de correspondre au profil des réservations, je vais à leur encontre. Quand c’est bien notre bateau qu’ils cherchent, ils sont ravis ! Ces services font parties du plaisir que j'ai à exercer ce métier."
Savoir vendre
Pour susciter l’intérêt des touristes et leur vendre les produits de la compagnie, il faut bien connaître les différentes promenades proposées et deviner celle qui répond le mieux à leurs attentes. "C’est une petite victoire quand des personnes reviennent réserver des places après qu'on les ait renseignés. Tout l’enjeu est de leur donner envie en partageant avec eux notre intérêt pour la ville et pour le fleuve !"
La rédaction © CIDJ
Article mis à jour le 31-10-2014
/ créé le 31-10-2014
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