Bonnes résolutions Pour le début d’année, apprenez à sauver des vies !
En bref
- La formation aux premiers secours citoyen (PSC) permet d’apprendre les gestes indispensables à effectuer en cas d’urgence.
- Organisée par plusieurs organismes différents, cette formation dure généralement une journée.
- J'ai choisi de passer ma formation aux premiers secours citoyen avec la Croix-Rouge, qui propose une partie de la formation à distance : voici mon expérience.
Une formation hybride
En ce début d’année propice aux bonnes résolutions, vous avez peut-être envie d’apprendre de nouvelles compétences, de vous engager comme citoyen... voire, les deux ? La formation aux premiers secours citoyen (PSC) coche les deux cases : elle enseigne la conduite à tenir et les premiers gestes indispensables à réaliser dans une situation d’urgence (étouffement, malaise, arrêt cardiaque...) en attendant les services de secours. Pour passer cette formation, j’ai choisi de m’inscrire auprès de la Croix-Rouge qui propose un format de formation hybride. La 1ʳᵉ partie, théorique, se réalise à distance sur un espace dédié du site de l’association. Elle se compose de modules (textes, vidéos, exercices...) à suivre et à valider avant la partie pratique qui se déroule en présentiel. Comptez 3 ou 4 heures au total pour bien comprendre et assimiler les différentes parties. Mon conseil : commencez la formation à distance environ une semaine avant la partie pratique et réalisez-la en plusieurs fois. Inutile de binger la formation, d’autant qu’elle délivre beaucoup d’informations et qu’il peut s’avérer fastidieux de réaliser de trop longues périodes d’apprentissage. Gardez à l’esprit que vous reverrez l’intégralité des gestes évoqués lors de la formation pratique. La formation à distance reste désormais accessible à vie sur la plateforme. Idéal pour se faire une piqûre de rappel de temps en temps.
Se sentir plus sûr de soi
Le jour de la formation pratique, je me suis rendue dans les locaux de la Croix-Rouge. Avec les autres participants, nous avons été accueillis par deux formatrices, dont l’une en service civique. Au cours des présentations, je remarque que la plupart des personnes de mon groupe suivent cette formation pour des motifs professionnels. En effet, pour certaines formations ou métiers au contact du public, le PSC peut se trouver dans la liste des prérequis : concours de recrutement des professeurs des écoles, VTC, BPJEPS... Commence ensuite la formation à proprement parler. Pour la rendre plus ludique, les formatrices organisent des saynètes. Par groupe de deux, nous nous retrouvons face à une situation d’urgence et devons réagir de la meilleure façon possible. Pour ma part, j’ai réalisé une position latérale de sécurité (PLS) et la prise en charge d'un malaise. Après chaque mise en situation, les formatrices nous apportent des informations complémentaires et répondent à nos éventuelles questions. Pour certains gestes, comme la réanimation cardio-pulmonaire, tous les participants s’entraînent sur des mannequins. Et je dois avouer que réaliser 100 à 120 compressions par minute, au rythme de la célèbre chanson des Bee Gees, se révèle assez fatigant physiquement. La formation se termine par une évaluation individuelle, toujours sous la forme d'une petite scène. Nous recevons ensuite notre diplôme dans la semaine, par mail. Avant de partir, j’entends cette phrase prononcée par l’une des formatrices : « On espère que ça ne nous servira jamais, mais au cas où, on se sent plus sûr de soi. » Dans des situations d’urgence, ça peut faire la différence.
Focus
Des applications pour sauver des vies
Suite à la formation PSC, vous maîtriserez les bases des gestes de premiers secours. Alors, pourquoi ne pas les mettre en pratique ? Certaines applications, comme Sauv Life ou Staying Alive, permettent de recevoir une alerte dans le cas où un arrêt cardiaque se produit près de vous. Vous pourrez ainsi vous rendre sur place et entamer la réanimation cardio-pulmonaire avant l’arrivée des secours. Un statut de citoyen sauveteur a d’ailleurs été créé pour limiter sa responsabilité civile et pénale lors de son intervention.