Témoignage [#Presidentielle2017] Mohamed, 25 ans : Il n’y a pas de meilleure idée pour la France que de miser sur l’éducation

Marine Ilario Marine Ilario
Publié le 05-04-2017

En bref

  • Cette semaine c’est Mohamed, 25 ans, futur enseignant et actuellement étudiant en master MEEF qui a accepté de répondre à nos questions. Voici son témoignage.
Crédit : Cidj

« Ce qui influencera mon vote ? Les alliances prévues entre les partis »

Je me sens très concerné par les élections. Le choix va déterminer les cinq prochaines années des Français. Je compte aller voter pour accomplir mon devoir de citoyen. Par contre je ne sais pas encore pour qui voter, je n’ai pas encore pris ma décision. D’habitude je vote à gauche mais cette année je ne sais pas. A voir avec les alliances prévues.

« Le futur président devra renverser la courbe du chômage. En tant que futur enseignant, je suis aussi sensible aux questions autour de l’éducation. Si la France veut garder son statut de puissance il n’y a pas meilleure idée que de miser sur l’éducation. Pour cela je pense que l’éducation a besoin de personnel et ce personnel doit être couvert et protégé. La question du statut des fonctionnaires va aussi influencer mon vote.

J’aimerais aussi qu’on arrête l’investissement dans des guerres inutiles. Nous sommes stable ici et les guerres entreprises bousculent notre stabilité. La lutte contre le terrorisme passe par se retirer des conflits qui ne concernent pas la France et de se concentrer sur des problématiques internes comme le chômage ou l’éducation. »

« Un président représente un pays, il doit être exemplaire et ne pas être mouillé dans des affaires. Il doit mettre la France au-dessus de tous ses intérêts, il doit avoir le sens du patriotisme. Pas du nationalisme, mais du patriotisme. Il doit aimer son pays et vouloir que celui-ci aille de l’avant. J’attends d’un président qu’il soit très cultivé, qu’il soit ouvert au monde et aux autres car c’est ce qui fait la richesse de la France.

Le futur président doit reconnaitre aussi les erreurs d’aujourd’hui et du passé et les accepter pour mieux les corriger. Je pense notamment au colonialisme ou aux inégalités sociales par exemple. Je pense qu’on doit faire de ses erreurs une richesse et profiter de cette richesse pour mieux nous épanouir ensemble.

Si j’étais président je lutterai pour qu’il y ait du travail pour tout le monde. Quand il y a du travail il y a rarement des problèmes sociaux. »

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