Le rédacteur en chef anime une équipe de journalistes et veille au respect de la ligne éditoriale d’une publication ou d’un journal audiovisuel. Il assure également le lien avec la direction et les autres services, techniques et administratifs.
Secteurs d’activités
Centres d’intérêts
Que fait le/la Rédacteur en chef / Rédactrice en chef
À la tête de l’équipe rédactionnelle, le rédacteur en chef est responsable du contenu et de la cohérence des différents articles d’une publication.
Son rôle essentiel : déterminer les sujets à traiter, puis définir avec les journalistes l'angle des articles, c’est-à-dire la manière dont les sujets seront abordés sur les plans social, économique, politique...
Il prévoit aussi le calibrage (nombre de signes par article) et commande éventuellement des dessins ou des photos en rapport avec les textes. Toujours sur la brèche, il cherche sans cesse de nouvelles idées d’articles ou de rubriques en vue des prochaines parutions.
En outre, le rédacteur en chef est chargé des questions pratiques et techniques, et de la direction de son équipe de pigistes et de journalistes.
Le « rédac-chef » représente l’image du journal pour lequel il travaille et doit respecter sa ligne éditoriale. Mais il peut tout de même imposer ses points de vue et sa propre vision de l’actualité : c'est pour cela qu'une publication change souvent de ton avec l’arrivée d’un nouveau rédacteur en chef.
Selon les supports, le rédacteur en chef peut aussi être responsable du contenu et de la ligne des journaux d’information (actualité immédiate), de magazines de fond ou de documentaires spécialisés.
Dans tous les cas, il faut faire preuve de solides qualités rédactionnelles, d'une bonne capacité à diriger une équipe, d’aisance relationnelle, de rigueur et d’organisation.
C’est un poste à hautes responsabilités qui n’est jamais confié à un journaliste débutant.
Ou travailler ?
Le rédacteur en chef travaille dans un journal. Cette profession s'exerce aussi dans l’audiovisuel : radio et télévision.
Quel salaire ?
Salaire brut mensuel débutant : de 2 500 à 5 000 € environ.
Comment devenir Rédacteur en chef / Rédactrice en chef ?
Quatorze écoles et IUT de journalisme sont reconnus par la CCIJP (Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels), mais attention : on ne devient pas rédacteur en chef sans une solide expérience dans le secteur et sans un réseau relationnel étoffé.
Écoles publiques :
- Cuej (Centre universitaire d'enseignement du journalisme de Strasbourg)
- Celsa (Ecole des hautes études en sciences de l'information et de la communication), rattachée à Paris 4
- IFP (Institut français de presse), rattaché à Paris 2
- ICM (Institut de la communication des médias), rattaché à Grenoble 3
- EJCM (Ecole de journalisme et de communication), rattachée à Aix-Marseille 2
- IEP Paris (Institut d’études politiques)
- Ijba (Institut de journalisme de Bordeaux-Aquitaine), rattaché à Bordeaux 3
- IUT de Tours
- IUT de Lannion,
- IUT de Nice (EDC Cannes).
Écoles privées :
- CFJ (Centre de formation des journalistes)
- ESJ (Ecole supérieure de journalisme de Lille)
- EJT (Ecole de journalisme de Toulouse)
- IPJ (Institut pratique de journalisme de Paris).
Pour les modalités d'accès (concours, master, dossiers...), il faut se renseigner directement auprès des écoles.
Il existe d'autres écoles non reconnues par la Commission de la carte : écoles privées (ESCPA, Studio École de France...).
À noter : il existe aussi des licences pro et des masters pro dans le domaine du journalisme
Quelles sont les évolutions de carrières ?
C’est seulement après plusieurs années d’expérience professionnelle en tant que journaliste que l'on peut accéder à la fonction de rédacteur en chef. Ensuite, on peut éventuellement prendre la direction d’une publication ou d’un magazine audiovisuel.
Autre possibilité : se spécialiser dans le journalisme multimédia et devenir patron d’une publication en ligne.
Les liens utiles à consulter
Le réseau Info jeunes est accessible à tous les publics (collégiens, lycéens, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi...) mais aussi à leurs parents, à leurs enseignants et à tous les travailleurs sociaux. L'accès est libre et gratuit.