Les livreurs à vélo réclament des droits

Si vous habitez dans une grande ville vous les avez sans doute déjà croisés : ils sont à vélo et parcourent la ville avec le repas de leurs clients sur le dos ! Ces coursiers à vélo, pour la plupart étudiants ou intermittents, travaillent pour les nouvelles start-up de la food-tech : Deliveroo, Ubereat ou Foodora. Ils sont de plus en plus nombreux à exercer et travaillent sous le statut de micro-entrepreneur.

Pour le moment, si ces jobs offrent une grande liberté de travail, ils sont néanmoins précaires : sans protection sociale les livreurs n’ont droit ni au congés payés, droits au chômage ou couverture maladie.

Le mouvement de grève lancé par CLAP, le collectif des livreurs autonomes parisiens réclame une « tarification minimum horaires » et des « plages de travail » garanties ainsi qu’une meilleures « prise en compte de la pénibilité de travail ». Par ailleurs, un amendement du projet de loi Avenir professionnel, prévoyant la possibilité pour une plateforme d’établir une charte définissant les droits et obligations de chacun, inquiètent les livreurs.

Yacine et Sébastien, deux livreurs à vélo, avaient décrit leur job à Cidj.com. Pour relire l'article, cliquez ici.

Laura El Feky © CIDJ
Actu mise à jour le 13/07/2018 / créée le 13-07-2018