Si le métier n’est pas limité à un secteur d’activité en particulier, les plus gros employeurs de technico-commerciaux sont les entreprises de production et d’installation de biens d’équipement de haute technologie (électronique, génie civil, agroalimentaire, mécanique, matériel médical…).
Mais les services aux entreprises et l’assurance ont aussi recours à ces professionnels, parfois sous des intitulés différents.
Homme de communication, l'ingénieur technico-commercial met en valeur le savoir-faire et la réputation de l’entreprise, mais son cœur de métier reste la prospection et le développement de la clientèle, les études de marché et la promotion publicitaire.
Il analyse la demande et les problèmes du client, et lui propose des solutions et des études de faisabilité grâce aux biens ou services produits par sa société. En ce sens, c’est un négociateur : il présente un devis, prend la commande et prépare le contrat de vente.
Ensuite, il doit savoir superviser l’installation, les essais et la mise en service du matériel chez le client, après quoi il assure le suivi technique.
Le savoir-faire commercial de cet ingénieur s’appuie donc sur une parfaite connaissance technique du produit. Aucun aspect du processus de fabrication ne lui est étranger, et son argumentation de vendeur ne peut s’articuler que grâce à cette expertise.
Cette double dimension « ingénieur et expert » est particulièrement présente dans les industries technologiques haut de gamme. C’est pourquoi le technico-commercial est en relation étroite avec tous les responsables en amont (R&D, bureau d’études et production), auxquels il communique d’ailleurs les éventuelles remarques de la clientèle.
Parallèlement, il participe à la formation « maison » des nouveaux technico-commerciaux embauchés.
Selon les secteurs industriels ou les services, l’ingénieur commercial est souvent amené à se déplacer, y compris à l’étranger.
D’ailleurs, la connaissance de l’anglais économique et financier est un impératif professionnel.