Discussions préalables à un traité international, rapports de chercheurs en biologie moléculaire, négociations commerciales… L’interprète ne se contente pas de maîtriser parfaitement deux langues ou plus.
Avant chaque intervention, il doit acquérir le vocabulaire technique et comprendre les enjeux du débat qu’il aura à traduire. Un vrai professionnel est capable de faire indifféremment de l’interprétation consécutive ou simultanée.
L'interprète de conférence restitue les propos d’un orateur quelques minutes après son intervention. Il peut aussi être installé dans une cabine et traduire les propos d’un orateur au fur et à mesure de son intervention.
L'interprète de liaison pratique la traduction dans le cadre d'un face à face ou d'échanges entre membres d'un petit groupe (affaires commerciales, associations, presse...).
Dans les deux cas il s’agit d’un exercice extrêmement difficile qui exige une intense concentration. Décrypter le non-dit, transposer une astuce linguistique ou une plaisanterie dans des domaines divers, demande des qualités et des connaissances très sûres. L’interprète doit faire preuve notamment d’agilité d’esprit, de résistance au stress et d’une grande culture générale.
L'interprète de service public travaille en relation avec les migrants, les demandeurs d'asile, les réfugiés politiques, les personnes déplacées... Il les assistent dans leurs démarches auprès des services publics français ou des administrations européennes.
La grande majorité des interprètes travaillent en indépendants (free-lance). Les autres sont salariés d’un organisme international (recrutés sur concours) ou d’une grande entreprise. L'armée de terre recrute près de 16 000 postes chaque année y compris pour les fonctions transverses tel que spécialiste des langues étrangères. Le spécialiste des langues étrangères, intercepte, traduit les communications militaires ennemies afin d'identifier les potentielles menaces.