Kinésithérapeute

Josée Josée Lesparre
Publié le 09-12-2024
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Le ou la kinésithérapeute assure la rééducation des personnes atteintes de paralysies, de troubles neurologiques et des accidentés. Il aide les enfants et adultes souffrant d’affections respiratoires, circulatoires ou rhumatismales à retrouver une fonction motrice normale.

Secteurs d’activités

Santé - Paramédical

Centres d’intérêts

Etre en contact avec du public, des clients Soigner Travailler avec des personnes agées Travailler avec des personnes handicapées

Le masseur kinésithérapeute, ou kiné dans le langage courant, agit sur prescription médicale. Il réalise de façon manuelle ou instrumentale des actes destinés à prévenir, rétablir, suppléer l’altération des capacités fonctionnelles de ses patients.

A partir du diagnostic d’un médecin et de l’examen des radiographies, puis de son examen clinique, il décide du traitement à mettre en pratique : massages, exercices et mouvements pratiqués par le patient sous son contrôle. Ce travail, réparti sur la durée du traitement, permet de corriger de mauvaises attitudes.

L’objectif du kinésithérapeute est aussi de réduire voire de supprimer la douleur. S’il soigne les affections bénignes telles que les lombalgies, torticolis ou entorses, il traite aussi les traumatismes dus aux accidents ou les conséquences du vieillissement.

Il palpe, masse, remodèle les muscles avec douceur ou intensément suivant les besoins. Il utilise crèmes et onguents, la chaleur, le froid ou l’électricité.

Il donne aussi des conseils au patient afin qu’il puisse s’auto-rééduquer et éviter de rencontrer à nouveau les mêmes difficultés.

Il intervient également dans le domaine sportif en cas de traumatisme musculaire, par exemple, (remise en forme, relaxation, massage) et en thalassothérapie (balnéothérapie, hydrothérapie...).


Selon les chiffres de 2022 édités par l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, 85 % des professionnels travaillent en exercice libéral, tandis que les 15 % restants sont salariés. S'il arrive que certains professionnels ouvrent un cabinet à plusieurs, la plupart des kinés exercent seuls. Les salariés travaillent principalement au sein d'un établissement hospitalier, public ou privé. Ils peuvent alors dépendre d'un « plateau rééducation » ou être intégrés à un service (chirurgie, réanimation...).

Autres débouchés possibles : les maisons de retraite, les établissements pour personnes handicapées et les centres de thalassothérapie, les centres de préparation olympique, les fédérations sportives, les clubs sportifs...

Salaire brut mensuel débutant : 1 900 € en hôpital public, autour de 2 000 € en clinique privée.

Le kinésithérapeute travaille sur prescription médicale. En milieu hospitalier, il fait partie d'une équipe pluri-disciplinaire.

Le masseur-kinésithérapeute est titulaire du DE (diplôme d’Etat) de masseur kinésithérapeute.

La formation dure 5 ans (une année de sélection et 4 ans de préparation en IFMK). Le coût des études varie selon le statut de l'IFMK (public, privé à but non lucratif, privé à but lucratif). Dans un IFMK privé à but lucratif, il peut atteindre 10 000 € par an. Dans les IFMK, les frais de scolarité sont désormais tous identiques.
Carte des FMK disponible sur le site de la FNEK et l'ordre des masseurs kinésithérapeutes.

L'accès en IFMK s'effectue après :

  • parcours spécifique "accès santé" (PASS)
  • L1 en licence avec option "accès santé en kinésithérapie"
  • L1 en licence biologie et STAPS

Le nombre de places ouvertes en IFMK est fixé par arrêté chaque année (nombre de places en 2023-2024 : 3036)

La formation en IFMK est partagée en deux cycles de deux ans : le premier cycle étant consacré aux fondamentaux, à l’ingénierie de la kinésithérapie et à des savoirs transversaux (anglais, méthodologie, par exemple), le second étant plus pré professionnel (approfondissement des thèmes précédents et préparation à l’exercice).

A noter :

  • Les personnes titulaires de certains diplômes dans le domaine de la santé (infirmier, pédicure podologue, ergothérapeute, psychomotricien...) ; d'une licence dans le domaine sciences, technologies, santé ; d'une licence STAPS ou d'un master peuvent intégrer la formation de masso-kinésithérapie par voie passerelle (dispense de suivi et de validation de certains enseignements). Sélection à partir du dossier + entretien par l'IFMK.
  • Les sportifs de haut niveau ayant validé une première année universitaire peuvent candidater en vue de l’admission en première année de formation en masso-kinésithérapie.
  • Les personnes en situation de handicap d’origine visuelle peuvent suivre une année spécifique favorisant l’accès à la formation conduisant au diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute.

Après leur diplôme, les masseurs-kinésithérapeutes peuvent se spécialiser en kiné du sport, kiné respiratoire, kiné gériatrique... ou acquérir une formation supplémentaire en ostéopathie ou chiropraxie.

Dans les hôpitaux, après une expérience professionnelle de 4 ans, le masseur-kinésithérapeute peut préparer le diplôme de cadre de santé en 42 semaines, ou celui de directeur de soins en 1 an. Cette formation lui donne les compétences pour occuper un poste d'encadrement dans un service.

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