Le peintre en construction navale effectue des travaux de traitement de surface métallique ou synthétique selon le type de navire sur lequel il travaille.
Il décape au jet de sable, par exemple. Il ponce et prépare la surface à peindre (dégraissage, délimitage). Il applique le plus souvent la peinture au pistolet à distance et sous un angle particulier afin d’obtenir une répartition uniforme de la peinture sur la surface à traiter.
Il procède aux finitions et aux retouches. Sur des petits navires, il utilise aussi le rouleau ou le pinceau pour des chalutiers ou des bateaux de plaisance lors de travaux d’entretien et de rénovation.
Son travail n’est pas seulement esthétique. Il revêt une grande importance dans l’industrie navale en raison du rôle de protection anti-rouille et anti-corrosion que jouent les enduits et les peintures.
De la qualité des peintures et du lissage des carènes dépend aussi la consommation en combustible du navire. Les traitements de ces surfaces peuvent être complexes et exigent une bonne technicité.
Sur un chantier nautique de réparation, le peintre opère souvent en cabine de vernissage. Il obéit à des règles de sécurité bien précises en raison de la toxicité de nombreux produits employés.
Il porte des vêtements de protection et un masque lorsqu’il utilise des engins de projection. Dans la construction navale le peintre travaille fréquemment sur échafaudages de grande hauteur.
Le métier comporte donc de fortes contre-indications : pas d’allergie aux odeurs de produits chimiques, pas de tendance au vertige.
En revanche une bonne habileté manuelle, un sens esthétique et une bonne résistance physique sont indispensables. Dans les grands chantiers navals, le travail est posté et s’organise en 2x8 et parfois 3x8.