Témoignage Pour travailler à Meetic, il faut être ouvert d'esprit

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Publié le 06-02-2014

En bref

  • Christophe Joseph, 26 ans, a été social media manager à Meetic. Il a rejoint le groupe il y a 5 ans et a rapidement gravi les échelons. Il nous raconte son parcours, ses différents postes et l'ambiance de travail qui règne entre les murs du plus célèbre site de rencontre.
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travailler à Meetic Crédit : Rawpixel - Unsplash

Son bac ES en poche, Christophe entame des études de sociologie à la fac et travaille à temps partiel dans une société de prestataires de services en tant que chargé de clientèle pour de grands comptes comme BNP-Paribas. Au bout de 2 ans et demi, il répond à une offre d'emploi pour travailler dans la relation clients à Meetic. C'est le coup de foudre et le début d'une grande aventure.

J'avais 21 ans, les métiers du web me passionnaient, Meetic représentait vraiment la start-up, pionnière en son genre. Le site se développait, devenait payant pour les utilisateurs, se développait en Europe et il y avait de grosses campagnes de pub à la télévision. La marque m'attirait, j'ai été séduit et j'ai décidé de sauter le pas.

J'étais dans l'équipe des chargés de clientèle : une partie de mon travail consistait à gérer les abonnements, les souscriptions par téléphone, les fins de contrats, etc. J'avais aussi une fonction de support pour aider les utilisateurs à surfer sur le site, chatter et utiliser l'ensemble des fonctionnalités. Mon salaire d'embauche s'élevait à 1 600 € brut.

Oui, bien sûr ! On travaille dans l'humain et l'émotion en permanence ! Il faut être ouvert d’esprit car la limite est mince entre la vie du client sur le site et sa vie privée. On rentre dans l’intimité des gens, les clients nous font facilement part de leurs états d’âme. Il n'est pas rare d'avoir à répondre à des questions telles que : "Je ne sais pas comment aborder la conversation ?" "J’ai un rdv, comment m’habiller ?" "Est-ce que vous pouvez me dire si ma photo me met bien en valeur ?"

Non, c'est un travail qui demande une grande exigence de résultats. Comme on touche à l'affect, il peut y avoir une grande frustration de l'utilisateur s'il n'arrive pas à chatter, s'il ne reçoit pas le succès escompté ou si il perd ses messages, par exemple. C'est un travail exigeant et prenant, mais c'est également très émouvant car on reçoit des faire-part de mariages, de naissances, des témoignages de jolies rencontres en ligne, et c'est plutôt agréable.

Oui, au bout de 6 mois, j'ai pris en charge l'encadrement de mon équipe. J’ai eu des formations en interne, on m’a appris à recruter, à lire des CV, à poser les bonnes questions. Je gérais une équipe de 15 à 20 personnes, c'était vraiment enrichissant. Ensuite, la direction m'a proposé une mission qui consistait à déployer une stratégie de veille et d’engagement auprès des clients sur les réseaux sociaux.

Cette mission s'est très bien passée, on a même obtenu le titre de meilleur service clients de l’année. Fin 2013, ce succès m’a permis d’intégrer l’équipe marketing en tant que social media manager. Mon job actuel consiste à animer les comptes français de la marque sur les réseaux sociaux et à établir la stratégie éditoriale sur la diffusion des contenus.

Déjà, c'est agréable, car nos locaux sont en plein centre de Paris. On travaille en open space, dans un cadre chaleureux avec des sols colorés, un espace de réunion qui ressemble à un jardin tropical, une terrasse et 2 baby-foot pour se défouler ! En dehors de cela, une journée type et les horaires de travail sont assez classiques.

Je voudrai d'abord faire valoir mon expérience professionnelle en la sanctionnant par un diplôme en VAE ou en parcours formation. Je pense, par exemple, à un master en communication digitale.

Plus qu'un conseil, je donnerai plutôt une tendance sur les métiers d'avenir. La communication digitale, la stratégie social media vont devenir des postes clés dans les entreprises numériques et vont être de plus en plus valorisés. Aujourd'hui, dans ces métiers, un junior peut prétendre gagner entre 32 000 et 38 000  par an mais un senior atteint rapidement les 45 000 à 70 000  .

Propos recueillis en 2014

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