Santé mentale La santé mentale, il faut qu'on en parle
En bref
- Trop connectés, pas assez impliqués : la GenZ, ce n’est pas ça !
- À micro tendu, vous parlez de vie intime, d’études, de boulot, de santé…
- Pas de vérité universelle ni de leçon toute faite, mais vous avez le dernier mot.
Vous souhaitez consulter ?
Quoi ? « Mon soutien psy » est un dispositif national offrant 12 séances d’accompagnement psychologique remboursées à partir de trois ans. Il vise à améliorer l’accès aux soins psychologiques pour tous.
Pourquoi ? Ce dispositif répond à la dégradation de la santé mentale en France, particulièrement depuis la crise du COVID-19. Il vise à prévenir l’aggravation des troubles psychologiques et à réduire les inégalités d’accès aux soins.
Qui ? Le dispositif s’adresse à toutes les personnes dès l’âge de trois ans présentant des troubles psychologiques d’intensité légère à modérée. Les psychologues conventionnés participent au programme et les médecins (généralistes, pédiatres) peuvent orienter les patients.
Quand ? « Mon soutien psy » a été lancé en avril 2022 et est toujours en vigueur en 2025. Il fait suite à d’autres initiatives temporaires mises en place pendant la pandémie.
Où ? Les consultations se déroulent dans les cabinets des psychologues conventionnés partout en France. La prise de rendez-vous peut se faire en ligne, via les plateformes dédiées ou directement auprès des praticiens.
Focus
Le saviez-vous ?
En 2024, environ 7% des jeunes âgés de 11 à 24 ans ont pris des antidépresseurs au cours de l’année, selon l’étude Mentalo. Ce chiffre reflète une aggravation notable de la santé mentale des jeunes, avec près de 16% d'entre eux ayant déjà eu recours à ces médicaments au moins une fois dans leur vie. Cette tendance s’inscrit dans un contexte préoccupant où 41% des étudiants présentent des symptômes dépressifs et où près d’un quart des 11-24 ans a déjà envisagé le suicide. La pandémie de COVID-19 a exacerbé ces problèmes, avec une hausse notable des troubles anxio-dépressifs et des idées suicidaires chez les jeunes depuis 2020.
