Archive Vers le développement d’une trentaine d’écoles de production d’ici à 2023
En bref
- Pour faire face aux besoins en main d’œuvre dans certains secteurs, plus de 30 écoles de production vont être développées partout en France d’ici 2 ans.
Faire pour apprendre. C’est le crédo des écoles de production. Ces établissements privés hors contrat permettent à des jeunes, dès l’âge de 15 ans, de préparer un diplôme (CAP et/ou bac pro) dans plusieurs domaines en tension, c’est-à-dire là où il y a plus d’offres d’emploi que de demandes. On retrouve, par exemple, des écoles spécialisées dans la chaudronnerie, l’automobile, l’électronique ou encore la restauration. Pour Elisabeth Borne, ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, le modèle de formation innovant qu’elles proposent, permet « de réinsérer des jeunes qui ont connu des difficultés dans leur parcours, en les formant à un métier qui recrute dans le territoire où elles sont implantées ».
Aujourd’hui 42 écoles de production existent un peu partout en France, principalement dans le secteur industriel. En mai 2021, un appel à manifestation d’intérêt a été lancé avec à la clé, un accompagnement « sur-mesure » pour doubler le nombre d’écoles de production.
Deux fois plus d’écoles de production d’ici à 2023
Au total, 34 projets vont être soutenus. Plus précisément, 20 lauréats seront accompagnés sur l’établissement du modèle économique et de la structuration juridique de la nouvelle école, et sur la définition du contenu pédagogique de la formation pour une ouverture en 2022 ou 2023. « Et 14 écoles établissements [seront] soutenues en investissement sur l’ensemble du territoire » peut-on lire sur le site du ministère de l’économie des finances et de la relance. Au final ce sont 13 nouveaux départements non couverts aujourd’hui qui accueilleront une école de production.
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Pour accompagner le fonctionnement et le développement du réseau des écoles de production en 2022, le ministère du travail, mobilisera 7,5 millions d’euros. « En complément, Agnès Pannier-Runacher ministre déléguée chargée de l’Industrie a annoncé qu’une douzaine de projets supplémentaires pourront être soutenus en investissement jusqu’à 800 000 € avant la fin du 1er semestre 2022 peut-on lire sur le site du ministère du travail.