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Actualité Étudiants en paramédical et social : pensez à faire votre demande de bourse !

Odile Gnanaprégassame
Publié le 19-09-2023

En bref

  • Inscrit en formation pour devenir infirmier, aide-soignant, puériculteur, ergothérapeute… ? Vous pouvez solliciter une bourse sur critères sociaux. La date limite pour déposer une demande varie selon les régions. Pour l’Île-de-France et le Grand Est, par exemple, elle est fixée au 30 septembre prochain.
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Étudiants en paramédical et social : pensez à faire votre demande de bourse ! Crédit : Pexels

Si vous préparez un diplôme paramédical ou social, vous pouvez prétendre à une bourse sur critères sociaux, comme tout autre étudiant. Petite subtilité : il va falloir vous adresser à votre conseil régional et non au Crous. Sachez qu’il existe également une allocation d’études destinée à soutenir les vocations dans ces métiers en pénurie. On vous explique.

Pas de jaloux. La bourse sur critères sociaux destinée aux étudiants en formation initiale dans le paramédical, le social et la maïeutique (sage-femme) reste équivalente à celle attribuée par le Crous. Soit un montant entre 1 454 et 6 335 € par an sur 10 mois, selon votre situation et vos ressources. Il faut vous rendre sur le site internet de votre région pour remplir une demande. Sauf en Normandie, où c’est le Crous qui gère le dispositif. Généralement, un simulateur vous indique une estimation de vos droits. Cette demande est à renouveler chaque année. À noter que les délais pour demander une bourse varient selon les régions et la date d’entrée en formation. En contrepartie de cette aide financière, vous devrez vous montrer assidu en vous présentant aux cours, aux examens et aux stages.

Les formations éligibles se retrouvent généralement d’une région à l’autre. Dans le paramédical et la santé : infirmier, puéricultrice, aide-soignant, auxiliaire de puériculture, ambulancier, manipulateur d'électroradiologie médicale, masseur-kinésithérapeute, ergothérapeute, sage-femme, psychomotricien, pédicure-podologue. Dans le social : technicien de laboratoire d'analyses biomédicales, assistant de service social, éducateur spécialisé, éducateur technique spécialisé, éducateur de jeunes enfants, conseiller en économie sociale et familiale, moniteur-éducateur, technicien de l'intervention sociale et familiale, accompagnant éducatif et social.

Afin d’attirer et de fidéliser les jeunes diplômés dans un établissement de santé ou médico-social de leur territoire, certaines régions proposent une allocation d’études. Il s’agit du Contrat d’allocation d’études (CAE) signé entre l’étudiant, l’établissement employeur et l’Agence régionale de santé (ARS). Les bénéficiaires du CAE s’engagent à travailler au moins 18 mois pour l’établissement qui les recrute une fois diplômés.

Les formations visées varient selon les régions. Par exemple, dans le Grand Est, sont concernées l’année de formation pour devenir aide-soignant, les deux dernières années pour les études d’infirmier, de masseur-kinésithérapeute, manipulateur en électroradiologie médicale et de sage-femme.

En Île-de-France, seuls les étudiants en dernière année de formation peuvent bénéficier d’un CAE. Ce dernier est cumulable avec une bourse sur critères sociaux dans cette région. Le montant de l’allocation d’études s’y élève à 9 000 € pour le paramédical et 10 800 € pour les sages-femmes. Cette somme est versée en deux fois : à la signature et à l’issue du contrat. En Auvergne-Rhône-Alpes, le montant perçu par l’étudiant varie de 5 000 à 7 000 € selon sa filière.

Attention, cette allocation pourrait être considérée comme une source de revenus et impacter le calcul de vos droits dans le cadre d’autres dispositifs d’aide financière que vous pourriez demander. Il vous revient d’y être attentif. Vérifiez également les possibilités de cumul entre plusieurs aides.

Enfin, cerise sur le gâteau, des régions mettent en place des aides pour effectuer un stage ou un séjour d’études à l’étranger. C’est le cas notamment de la Bretagne.

Ces dispositifs suffisent-ils à susciter des vocations ? Certaines professions du paramédical souffrent d’un manque d’attractivité. Pour rappel, les aides-soignants et infirmiers figurent cette année dans le top 10 des métiers les plus recherchés par les employeurs selon l’enquête Besoin en main d’œuvre de Pôle emploi.

 

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