L’orgue est un instrument à vent actionné par un clavier, un pédalier et une soufflerie. Le facteur d’orgues est un artisan d’art qui construit des instruments neufs. C’est aussi un restaurateur qui répare avec des outils modernes dans le respect de la tradition.
Secteurs d’activités
Centres d’intérêts
Que fait le/la Facteur / Factrice d'orgues
Le facteur d’orgues est un artisan spécialisé dans la fabrication (facteur) et l’entretien d’orgues complètes.
Pour exercer ce métier, sont requises des qualifications en dessin industriel, menuiserie, mécanique, formage des métaux, travail des peaux, électrotechnique, informatique. Un savoir-faire en techniques musicales et en acoustique est aussi indispensable.
Fabriquer un orgue va de la conception architecturale de l’ensemble à la définition des harmonies.
La maintenance et la restauration de l’instrument entraînent des opérations de dépoussiérage, de relevage, de réparation, voire de reconstruction.
Le métier de facteur d’orgues est avant tout un métier de passion.
Ou travailler ?
Le facteur d'orgues travaille dans un magasin de musique ou à son propre compte.
Quel salaire ?
Salaire brut mensuel débutant : smic
Quelles sont les conditions de travail ?
Le métier s’exerce en atelier mais des déplacements sur site auprès des clients sont aussi courants. Le facteur d’orgues travaille simultanément sur plusieurs instruments dans une ambiance bruyante et poussiéreuse.
Comment devenir Facteur / Factrice d'orgues ?
Pour exercer le métier de facteur d’orgues, il faut avoir un diplôme spécialisé :
niveau bac
- Bac pro artisanat et métiers d'art - facteur d'orgues
Les formations sont dispensées au CNFA d’Eschau (67).
Quelles sont les évolutions de carrières ?
Il faut environ dix ans pour maîtriser complètement le métier. Le facteur d'orgues peut se spécialiser dans la création d'instruments. Il peut aussi devenir organiste ou devenir expert des métiers d'art.
Le réseau Info jeunes est accessible à tous les publics (collégiens, lycéens, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi...) mais aussi à leurs parents, à leurs enseignants et à tous les travailleurs sociaux. L'accès est libre et gratuit.