L'antiquaire est généralement spécialiste d’une époque, d’un style ou d’un sujet comme les meubles du XVIIIe siècle français ou les objets d’art japonais ou islamiques. Il peut aussi opter pour un type d’expression artistique comme la peinture ou la sculpture.
Il est à l'affût d'objets pour amateurs d'art. Pour cette recherche, un antiquaire doit se déplacer dans les ventes publiques, chez les particuliers et les confrères, y compris pendant les week-ends.
Les successions constituent une source importante d'approvisionnement, mais l'antiquaire ne néglige aucune piste afin de débusquer les pièces intéressantes.
Le souci de la documentation et de la littérature spécialisée lui permet de ne pas se tromper dans ses achats. Il lui faut donc lire et visiter des musées, des salles de ventes et d'expositions.
Un talent de gestionnaire doit compléter ces qualités : des campagnes hasardeuses d'achats peuvent déséquilibrer les comptes car les ventes ne se produisent pas tous les jours. Prévoyance et patience sont requises.
L'antiquaire est aussi un commerçant, mais qui s'adresse à un public particulier, et son sens de la communication doit être subtil. Il peut aussi bien vendre sur un marché aux puces comme les célèbres puces de Saint Ouen qui est le circuit le plus fréquenté, dans une boutique d'antiquité ou sur un site Internet de vente en ligne. Quelques antiquaires emploient des vendeurs. Pour les débutants, l’installation est souvent la seule solution, mais il faut un stock et un capital de départ. Certains antiquaires réputés dans leur domaine effectuent des expertises pour le compte d'assureurs.
Métiers voisins :
- Le brocanteur vend sans garantie à un large public des objets de moindres valeur.
- Le bouquiniste est un collecteur et vendeur de livres anciens, de manuscrits et "vieux papiers" qui tient boutique. Il peut vendre à un public spécialisé ou plus diversifié.