Actualité Santé : 5 bonnes nouvelles qui font du bien !
En bref
- Dépistage des IST, bilan de santé gratuit, pilule du lendemain sans frais... Ces mesures pour améliorer l’accès aux soins et à la prévention, notamment en matière de santé sexuelle, devraient vous faciliter la vie !
11 % des Français de 17 ans et plus doivent faire sans médecin traitant en raison d’une pénurie qui s’aggrave avec les années. De là à renoncer aux soins, il n’y a qu’un pas que le ministre de la Santé, François Braun, ne souhaite pas franchir. Il vient d’annoncer un certain nombre de mesures, notamment à destination des moins de 26 ans.
Santé : dépistage gratuit des IST
L’impact de la pandémie sur les dépistages des IST n’a fait qu’accentuer une tendance déjà bien installée : les infections sexuellement transmissibles connaissent une progression. Santé publique France pointe particulièrement une augmentation des diagnostics d’infection à chlamydia de 29 % entre 2017 et 2019.
Afin d’enrayer cette recrudescence, le dépistage de toutes les infections sexuellement transmissibles (IST) devient gratuit pour les jeunes de moins de 26 ans. Depuis le 1er janvier 2022, le dépistage du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est déjà accessible sans avance de frais. Il suffit de se rendre dans un laboratoire, une ordonnance n’est pas nécessaire.
La pilule du lendemain gratuite pour toutes
Toutes les femmes peuvent désormais obtenir la contraception d’urgence (pilule du lendemain) gratuitement et sans ordonnance auprès d’une pharmacie. Jusqu’ici seules les mineures y accédaient dans ces conditions, également auprès des infirmiers scolaires ou des centres de Planning familial.
Pour rappel, les jeunes femmes jusqu’à 25 ans bénéficient déjà de la prise en charge par l’Assurance maladie de certains dispositifs de contraception quotidienne (dispositif intra-utérin (stérilet), certaines pilules, implants, diaphragmes et capes cervicales).
Santé : un bilan gratuit à 25 ans
Les jeunes Français accèdent à un certain nombre d’examens gratuitement comme par exemple le programme de prévention M’T Dents jusqu’à 24 ans.
Les services de santé universitaire permettent également de consulter des professionnels de santé, même s’ils manquent de moyens et de personnels pour accueillir tout le monde…
À partir de 2023, trois bilans de santé à 3 âges de la vie seront proposés par l’Assurance maladie : un bilan de santé à 25 ans, une incitation au dépistage de certaines maladies à 45 ans, une sensibilisation sur la perte d’autonomie et les maladies évitables à 65 ans.
Un site pour lutter contre les fake news sur l’IVG
Alors que le droit à l’IVG est remis en cause dans de nombreux pays comme les États-Unis ou la Pologne et, qui sait, peut-être en Italie prochainement avec l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, les militants anti-IVG demeurent plus que jamais actifs sur internet. Leur objectif : diffuser de fake news pour dissuader les femmes d’avorter.
Pour lutter contre cette désinformation, le Planning familial a lancé https://ivg-contraception-sexualites.org, un site où vous pourrez trouver des informations fiables, concrètes et neutres sur l’avortement. Selon Radio France, le site hébergera d’ici quelques mois un tchat en lien avec la Fondation des Femmes.
Pour rappel, le délai légal pour avorter en France a été allongé de deux semaines.
Lire aussi : À quoi servirait d’inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution ?
La contraception masculine pourrait se développer
Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, le ministre de la Santé, François Braun, a expliqué qu’il allait saisir la Haute Autorité de santé « pour disposer de recommandations des autorités scientifiques sur la contraception masculine ». Celle-ci reste très minoritaire pour l’instant, l’offre étant assez peu développée par l’industrie pharmaceutique.
Favorable à une répartition plus égalitaire de cette responsabilité, un collectif composé de médecins, d’humoristes, journalistes, écrivains et universitaires a lancé une pétition pour inciter les pouvoirs publics et laboratoires à se pencher sérieusement sur la question. Une bonne nouvelle, car il n’y a pas de raison que la charge de la contraception pèse uniquement sur les femmes.
Elle recueille à ce jour plus de 31 400 signatures. Et vous, qu’en pensez-vous ?