Le conchyliculteur intervient dès la ponte, en captant les naissains ou larves immergés dans des enceintes d’eau de mer ou produites dans des bassins artificiels (écloseries).
Pour réaliser cette opération, il pose des supports solides, comme des cordages en plastique, sur lesquels les larves viennent s’agglutiner. En quelques mois, elles se muent en coquillages adultes, que le conchyliculteur recueille. C’est le « détroquage ».
Le conchyliculteur place ensuite les coquillages dans un bassin spécial ou dans un parc en pleine mer pour qu’ils achèvent leur croissance avant de pouvoir être mis sur le marché. Les méthodes peuvent varier légèrement selon les rivages (Atlantique, Manche, Méditerranée) et l’importance des marées.
C’est ensuite l’étape du ramassage, du lavage, du triage et du pesage. Les huîtres sont mises en bourriches pour expédition et commercialisation.
La qualité de l’eau, sa température et sa richesse en plancton (dont se nourrissent tous les coquillages) sont trois facteurs essentiels pour le travail du conchyliculteur, qui a pour outils des barges, des couteaux à détroquer et des véhicules spéciaux de transport.
Les conditions de travail ne sont pas de tout repos : par tous les temps, ce métier s’exerce en partie dans l’eau, les horaires sont irréguliers (tributaires des heures des marées) et connaissent des pointes saisonnières.
Tenue de travail de rigueur : cuissardes, cirés, gants, bonnets…
Respect des règles de sécurité.