Des trois armées (terre, air, marine), c’est, de loin, l’armée de terre qui dispose du plus grand nombre d’hélicoptères (la moitié des hélicoptères de l'Etat français) regroupés dans l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT). Mais la marine et l'armée de l'air et de l'espace emploient également des pilotes d'hélicoptères.
Au sein l'ALAT, le pilote d'hélicoptère de combat participe à tout type de missions générales ou d'aérocombat (combat et appuie feu, reconnaissance, héliportage de troupes , évacuation médicales ou de ressortissants, renseignement).
Aux ordres d’un chef de bord, il assure toutes les manœuvres de l’hélicoptère pour permettre la mise en œuvre des systèmes d’armes : attaque, appui protection, reconnaissance, sauvetage. Il est responsable de la sécurité de l’appareil. Il maîtrise sa trajectoire durant les phases de déplacement tout en participant à l’utilisation des armes embarquées pour le combat : canons, lances missiles, roquettes…Par définition, le pilote d’hélico travaille en équipe, au sein d’une escadrille, avec des responsabilités importantes. Des séjours actifs opérationnels à l’étranger sont toujours possibles. Une grande disponibilité est obligatoire pour exercer ce métier.
Au sein de l'armée de l'air et de l'espace, l'officier pilote d'hélicoptère assure le transport de personnes et de fret ainsi que des missions sanitaires lors des opérations extérieures.
Dans la marine, le pilote de l'aéronautique navale à bord de son hélicoptère assure des missions de protection, d'assaut, de renseignement, de lutte-anti-sous-marine, de sauvegarde maritime ou de secours en mer.