Témoignage Partie étudier en Chine, Marine y est restée pour travailler

CIDJ CIDJ
Publié le 12-10-2012

En bref

  • Pour Marine, 24 ans, la Chine n’est plus un mystère. Quand elle a mis les pieds à Shanghai pour la première fois, il y a 5 ans, elle ne parlait pas un mot de chinois, mais savait déjà qu’elle voulait y travailler. Elle revient sur son séjour initiatique, après lequel elle a enchaîné stages et volontariat international (VIE).
hongkong-2677952_1920_Pixabay.jpg
Partie étudier en Chine, Marine y est restée pour travailler Crédit : Pixabay

“Quand je suis allée en Chine, j’avais 19 ans. C’était dans le cadre de mon cursus à l’Essca (École de commerce d’Angers). J’ai passé un an à Shanghai : 6 mois pour apprendre le chinois et 6 mois en stage. C’était la première fois que je partais plus loin qu’un pays limitrophe de la France ! J’y suis retournée l’année d’après pour un nouveau stage de 6 mois. J’ai ensuite été prise en VIE, toujours à Shanghai, pour le groupe Decathlon.”

“J’étais très attirée par la Chine. Je me suis toujours dit que j’irais dans ce pays un jour. La Chine est incontournable aujourd’hui ! La culture chinoise m’a toujours impressionnée. Je voulais découvrir, par moi-même, ce pays qui conserve une image négative en France. La Chine, ce ne sont pas que de pauvres ouvriers exploités à l’usine, même si, malheureusement, cette réalité existe aussi…”

“J’ai vécu un vrai choc à mon arrivée ! Puis, très vite, je me suis adaptée à ce pays que j’ai fini par trouver facile à vivre. En débarquant à Shanghai, ce qui choque, ce sont les odeurs d’égouts, surtout l’été, quand il fait lourd et humide, mais aussi le monde et le bruit.

Pourtant, l’adaptation se fait facilement. En Chine, il est simple de s’arranger, même au niveau des procédures administratives pourtant compliquées. Les Chinois sont très accueillants et aimables avec les Occidentaux.”

“Je suivais un programme intensif de chinois le matin et de business en Chine l’après-midi, avec des profs chinois et des devoirs à faire tous les soirs. Ce qui m’a frappée au début, c’est que les profs chinois ne sont pas habitués aux élèves qui parlent en cours. Ils nous considéraient comme indisciplinés et irrespectueux."

“Mes 6 mois de chinois m’ont permis d’enchaîner tout de suite avec un stage où je pratiquais la langue. Pour vivre en Chine, il faut absolument apprendre le chinois. S’il est possible de se débrouiller à Shanghai sans parler le chinois, le risque est de passer à côté de l’essentiel.”

Nous rencontrer Nous rencontrer

Le réseau Info jeunes est accessible à tous les publics (collégiens, lycéens, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi...) mais aussi à leurs parents, à leurs enseignants et à tous les travailleurs sociaux. L'accès est libre et gratuit.