Jobs à l'étranger avec un Working Holiday Visa : comment valoriser votre expérience ?
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Vous hésitez à vous engager dans un PVT (Programme Vacances Travail) ? Comment valoriser et justifier votre Working Holiday Visa auprès d'écoles et de recruteurs à votre retour ? Pas d'inquiétude, votre expérience a été enrichissante, que vous ayez trouvé ou non des jobs à l'étranger.
Partira ? Partira pas ? Certains d'entre vous, tentés par un PVT, craignent que cela les desserve pour la suite de leur parcours étudiant ou professionnel et hésitent donc à demander leur Working Holiday Visa. Mais dans un contexte où la mobilité est fortement valorisée, n'importe quelle expérience à l'étranger est forcément un plus dès l'instant que vous savez en parler et expliquer ce qu'elle vous a apporté.
Votre départ ne doit pas être assimilé à une fuite
Si l'on vous demande les raisons de votre départ, tournez toujours votre réponse de façon à ce que votre interlocuteur y perçoive un véritable projet, et pas uniquement une fuite face à une situation qui vous ennuyait.
Ouverture culturelle, progrès en langues, gain en autonomie, engagement associatif, meilleure connaissance de votre secteur d'activité... Quelle que soit votre véritable motivation, vous trouverez toujours des arguments convaincants pour expliquer votre décision.
Quand c'est possible, accordez votre expérience avec vos projets professionnels
Si vous savez dans quel domaine vous souhaitez postuler à votre retour, essayez de mettre votre année à profit en conséquence : vous pouvez notamment tenir un blog pour mettre en avant ce que vous apprenez sur place sur votre secteur d'activité, vous investir régulièrement dans des travaux écolos en optant pour le wwoofing si vous vous orientez vers les métiers de l'écologie et de l'environnement, vous engager dans des actions bénévoles si vous voulez travailler dans l'humanitaire, publier sur votre blog des articles dans la langue du pays si ce sont les progrès en langues que vous visez...
Leur PVT a été un vrai plus...
Adrien, ex PVTiste au Canada : "J'ai été embauché en rentrant par une agence de communication qui a reconnu mon PVT comme une expérience à part entière. Ils ont notamment apprécié mon nouveau niveau d'anglais et m'ont dit que cette année à l'étranger avait été un plus pour ma candidature. J'ai d'ailleurs appris qu'ils avaient appelé l'un de mes employeurs au Canada pour demander une recommandation."
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Camille, ex PVTiste au Japon : "Ma démarche initiale n'était pas guidée par une envie professionnelle quelconque. Mais grâce à mon expérience au Japon et à ma connaissance du pays, j'ai été embauchée à mon retour par une agence de voyages spécialisée dans les voyages sur mesure au Japon."
Pas besoin de travailler dans votre domaine pour que votre Working Holiday Visa soit enrichissant
Quel que soit le parcours envisagé, cette pause vous a permis d'apprendre des choses et de prendre des initiatives : mettez-les en avant !
Vous pouvez aussi expliquer que le fait de découvrir d'autres secteurs que le vôtre vous a conforté dans votre choix : c'est effectivement dans ce domaine que vous voulez travailler et pas un autre.
Il n'y a pas que les jobs à l'étranger qui comptent dans un PVT
Si vous n'avez finalement que peu travaillé, que ce soit parce que vous n'avez pas réussi à trouver facilement des jobs à l'étranger ou parce que vous aviez essentiellement pour objectif de voyager, cela se défend aussi.
Vous pouvez notamment faire ressortir le fait que vous avez réussi à vous en sortir financièrement malgré tout grâce à votre esprit débrouillard, ou que vous aviez bien préparé votre projet en amont (économies, itinéraire...) et avez donc testé avec succès sur le terrain votre sens de l'organisation... A vous d'adapter votre discours en fonction de votre expérience et de ce que peut attendre de vous votre interlocuteur.
Sur votre CV, votre année à l'étranger ne doit pas apparaître comme une simple année sabbatique
Mais pour pouvoir valoriser votre expérience en entretien, il faut que vos CV et lettres de motivation donnent envie de vous rencontrer. Faites donc attention à la façon dont vous y intègrerez ces quelques mois à l'étranger.
Pas question en effet de passer sous silence une si longue période. Le mieux est évidemment de faire ressortir vos expériences professionnelles et ce qu'elles vous ont apporté quand cela est possible. Evitez de mentionner uniquement une période consacrée à un "Programme Vacances Travail", dispositif que ne connaissent pas forcément les recruteurs et qu'ils pourraient assimiler à une année sabbatique comme une autre.
Vous pouvez aussi évoquer votre goût pour le voyage dans la rubrique dédiée aux centres d'intérêt en mentionnant la durée de votre séjour et les pays ou régions visitées.
Myriam, nous raconte son expérience de mobilité
D'origine franco-allemande, Myriam Leduval entretient depuis son plus jeune âge un goût prononcé pour les langues, le voyage et la découverte d'autres cultures. Elle a 16 ans à peine lorsqu'elle fait son premier grand voyage, seule, en Corée du Sud. Passionnée par ce pays, Myriam se fait alors une promesse, celle d’y retourner avec un visa vacances-travail dès la fin de ses études. En savoir plus
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Article mis à jour le 27-02-2023
/ créé le 25-09-2013
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