Éducation sexuelle Certaines IST ne causent aucun symptôme !

Perrine Basset Fériot
Publié le 23-03-2024

En bref

  • Trop connectés, pas assez impliqués : la GenZ, ce n’est pas ça !
  • À micro tendu, vous parlez de vie intime, d’études, de boulot, de santé…
  • Pas de vérité universelle ni de leçon toute faite, mais vous avez le dernier mot.
Miniature de la vidéo sur les cours d'éducation sexuelle
Quels thèmes devraient être abordés lors d'un cours d'éducation sexuelle ? Réponse dans la deuxième slide... Crédit : Perrine Basset Fériot - CIDJ
Au total, un peu moins de 15% des effectifs bénéficient des cours d'éducation sexuelle. Crédit : Laura El Feky, Alicia Trotin - CIDJ

Les cours d'éducation sexuelle sont-ils vraiment utiles ?

Quoi ? L'éducation sexuelle en France, officiellement appelée "éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle" (EVARS), est un enseignement obligatoire depuis le 4 juillet 2001, visant à informer les jeunes sur la sexualité et ses enjeux. Elle est censée être dispensée dans les écoles, collèges et lycées à raison d'au moins trois séances annuelles, de la maternelle à la terminale.

Pourquoi ? Cependant, vingt ans après la mise en place de la loi, les élèves ne bénéficient toujours pas d'un enseignement adapté. En moyenne, 2,7 séances sont proposées aux jeunes sur les 21 obligatoires... Au total, un peu moins de 15% des effectifs ont accès à ces apprentissages.

Qui ? En mars 2023, trois associations - SOS Homophobie, Sidaction et le Planning familial - ont annoncé vouloir attaquer l'État devant le tribunal administratif de Paris. Leur objectif ? "Mettre l'État devant ses responsabilités" et obtenir davantage de séances

Quand ? Un an après, en 2024, le Conseil supérieur des programmes a défini les contours des futurs cours d'éducation sexuelle. De la maternelle à la terminale, le rapport a déterminé trois grands axes : « se connaître soi-même, vivre et grandir avec son corps », « rencontrer les autres et construire avec eux des relations, s’y épanouir » et « trouver sa place dans la société, y être libre et responsable ». Par exemple, la notion de consentement serait enseignée dès le CP, tandis que les contenus pour les collégiens tourneraient autour des changements corporels et des règles. Ces cours pourraient être mis en place à la rentrée de 2025. 

Où ? À défaut d'avoir des vrais cours d'éducation sexuelle, de nombreuses ressources sont accessibles en ligne, comme sur les réseaux sociaux avec le compte « Orgasme et moi », le tchat en ligne de l'association En Avant Toutes, ou le site Fil santé jeunes qui propose des articles sur divers sujets liés à la vie des jeunes. Les articles du CIDJ décortiquent aussi les questions liées à la sexualité, la prévention, l’IVG, la contraception…

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