Bon à savoir Les bacs STL et ST2S mènent aussi aux études paramédicales

Les filières courtes sont la voie naturelle après un bac technologique. Le DUT Génie biologique est, par exemple, parfaitement adapté au bac STL. "Pour l'entrée en IUT, la concurrence est forte avec les bacs S qui s'emparent en général des premières places des sélections. Pourtant, les élèves de STL se débrouillent très bien dans cette filière. À Lyon, nous leur proposons un soutien en mathématiques la première année. Nous aurons de toute façon à l'avenir de plus en plus d'élèves des filières technologiques dans les classes car le ministère a mis en place un système de quotas ", explique Karen Moreau, enseignante-chercheuse à l'IUT Génie biologique de Lyon 1.

Les recteurs vont devoir fixer dans leur académie un pourcentage de bacs technos accueillis dans les DUT. Avec cette loi, il devrait y avoir désormais 35 % à 40 % de bacheliers technologiques dans cette filière. De plus, l'admission se fait de droit avec une mention bien ou très bien au bac ! Vous pourrez aussi opter pour un BTS podo-orthésiste, un BTS prothésiste-orthésiste ou encore un DTS imagerie médicale et radiologie thérapeutique. Ces 3 formations se préparent en 3 ans car elles demandent beaucoup de pratique.

Vous préférez tenter un accès direct en école paramédicale ? Certains concours (kiné, ergothérapeuthe, orthoptiste…) sont très sélectifs et s'appuient sur les programmes du bac S. Un bon niveau en sciences et beaucoup de motivation sont donc indispensables pour y arriver. Une année de classe préparatoire sera probablement nécessaire pour vous mettre à niveau en physique, biologie et mathématiques. Le concours de psychomotricien est celui qui accueille le plus de bacheliers non scientifiques (20 %).

Le concours pour entrer en école d'infirmiers attire de plus en plus de bacs technos, et tout particulièrement les titulaires du bac ST2S. "Les bacs ST2S ont une bonne connaissance du secteur sanitaire et social, ils sont bien préparés au concours d'infirmiers. En revanche, lors de la formation, ils doivent s'adapter à de nouvelles méthodes de travail, être moins scolaires. En effet, la formation demande beaucoup de prises de notes et de recherches personnelles", explique Marie-Jeanne Renaut, conseillère pédagogique dans les études paramédicales à l'Agence régionale de santé.