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Bon à savoir Grandes écoles : les aides pour financer vos études

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Publié le 28-02-2013

En bref

  • Privées ou rattachées à l’université, les grandes écoles se distinguent par des droits de scolarité à l’année généralement bien plus élevés qu’une inscription à la fac. Afin que le prix d’entrée d'une grande école ne soit pas un frein dans votre choix d’orientation, sachez que de plus en plus d’établissements mettent en place des systèmes de tarifs échelonnés et un certain nombre d’aides… et pas seulement à destination des boursiers !
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Grandes écoles : les aides pour financer vos études Crédit : Nlka Novak - Fotolia

Que vous souhaitiez intégrer un IEP, une école de management ou une école d’ingénieurs, renseignez-vous avant toute chose sur ce qu’elles proposent en termes de droits d’inscription et d’aides financières tout au long de votre cursus.

De plus en plus de grandes écoles mettent en place des droits de scolarité progressifs, selon les ressources des étudiants. C’est le cas, par exemple, de Sciences Po. "Comme Sciences Po Paris, nous mettons aujourd’hui en place un système de droits modulés, en fonction des revenus des parents, explique Pierre Mathiot, directeur de Sciences Po Lille, et il y aura six échelons différents allant de 0 € au plein tarif."

"L’augmentation des droits de scolarité à Sciences Po Paris ces dernières années s’est accompagnée d’une politique beaucoup plus dynamique à destination des jeunes sans ressources", souligne Laura Manzone, chargée de mission au Pôle Égalité des chances de l’établissement de la rue Saint-Guillaume.

Un système similaire est en place dans certaines grandes écoles de management, comme l’Essec.
"La scolarité à l’Essec va de rien à beaucoup, avec une grande progressivité, explique Chantal Dardelet, responsable du Pôle Égalité des chances. Ce n’est pas tout ou rien, contrairement à d’autres grandes écoles comme HEC, où les boursiers ne payent rien et les non boursiers payent plein pot."

Pour financer vos études en grande école, vous pouvez aussi souscrire un prêt auprès de votre banque, mais attention à ne pas vous surendetter et, là encore, l’obtention d’un prêt dépendra de vos ressources et de vos capacités de remboursement. Certaines écoles, comme l’Essec, peuvent vous aider dans cette démarche. "Nous avons un dispositif de recours au prêt sans caution familiale, explique Chantal Dardelet, afin qu’une structure se porte garante pour les jeunes qui n’ont pas accès aux prêts d’études."

Le logement reste un problème central, si vous intégrez une grande école située dans une autre ville que la vôtre. "Dans la réflexion que nous avons engagée dans le cadre de Sciences Po Lille 2020, nous considérons que nous devrons mettre à disposition de nos étudiants un certain nombre de studios, mais ce n’est pas encore le cas, admet Pierre Mathiot. Si vous n’avez pas accès aux logements du Crous, qui ne sont pas d’une qualité extraordinaire, vous devez aujourd’hui émarger au système privé."

À Sciences Po Paris, des solutions sont développées pour les étudiants issus du parcours Conventions d’éducation prioritaire (CEP). "Nous avons des places réservées à la Cité internationale de Paris, indique Laura Lanzone. Ce n’est pas gratuit mais nous leur facilitons l’obtention d’une place."

Mondialisation oblige, la majorité des cursus de grandes écoles comprennent un séjour à l’étranger, en échange universitaire ou en stage. Mais là encore, c’est une source de frais supplémentaires.

Or, tous les étudiants n’ont pas accès aux bourses de mobilité du Crous. Certains établissements développent donc leurs propres bourses de mobilité. C’est le cas notamment de Sciences Po Paris, "afin que tous les étudiants, quelles que soient leurs ressources, puissent partir étudier aux États-Unis s’ils le souhaitent, donne à titre d’exemple Laura Lanzone, plutôt que de devoir se replier sur une destination plus proche et plus accessible par manque de moyens."

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