Le travail du diététicien ou de la diététicienne varie en fonction des personnes qu'il ou elle a en charge (malades ou en bonne santé) et du secteur dans lequel il ou elle évolue.
Attention : ne pas confondre le diététicien avec le médecin nutritionniste qui est un médecin spécialisé (DU de nutrition en sus de son cursus de médecine).
En établissement de soins ou dans les structures médico sociales (hôpitaux, cliniques, centres de convalescence, ehpad...) ll ou elle assure le suivi des patients et intervient tout au long de la chaîne alimentaire, depuis l'achat des aliments jusqu'à l'évaluation des repas en passant par l'élaboration des menus. Le diététicien ou la diététicienne, en collaboration avec le médecin nutritionniste et le cuisinier, détermine les catégories de menus : menus "normaux" destinés aux patients dont la thérapie ne nécessite aucune précaution alimentaire particulière ; menus adaptés pour ceux qui suivent un régime spécifique (régime sans sel, hypocalorique...) ; menus du personnel de l'hôpital.
En restauration collective (cantines scolaires, restaurants d'entreprises, foyers et résidences pour personnes âgées), le diététicien ou la diététicienne veille à la qualité nutritionnelle des repas. Il anime les commissions de menus auxquelles participent des gestionnaires et des chefs cuisiniers. Il ou elle élabore les cahiers des charges et appliquent la législation en matière d'alimentation.
En cabinet, le diététicien ou la diététicienne reçoit les patients envoyés par un médecin ou des personnes qui viennent consulter d'elles-mêmes pour régler un problème de surpoids, d'obésité, de maigreur ou de diabète. Il ou elle établit un diagnostic et décide avec le patient des objectifs et des moyens pour retrouver un équilibre alimentaire : prescriptions, régimes...
Dans le domaine sportif, le nutritionniste conseille les athlètes pour optimiser leur pratique sportive et leurs performances.
L'industrie agroalimentaire et l'industrie pharmaco-diététique emploient également des nutritionnistes pour l'élaboration des produits, accompagner la démarche qualité, faire des études diététiques ou promouvoir les produits.
Dans les agences sanitaires, les diététiciens réalisent principalement des études (nomenclature des aliments, suivi de l'offre alimentaire, étude d'impact) ou des documents d'information à destination des public (guide des bonnes pratiques alimentaires).
Presque la moitié des diététiciens (41%) ont une activité libérale ou mixte, 37% travaillent dans le fonction publique hospitalière et 22 % sont salariés dans d'autres secteurs. Si l'activité libérale demeure plus attractive, il n'en demeure pas moins qu'elle nécessite des investissements plus importants (temps, argent, motivation). L'AFDN estime que le retour sur investissement commence à être perçu au bout de 2 à 3 ans. En libéral, le métier de diététicien nécessite une plus grande disponibilité (travail en fin de journée et le samedi pour assurer les rendez-vous clientèle)