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Affelnet : que faire quand on n’a pas eu d’affectation ?
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À l’issue de la procédure Affelnet, il arrive que certains élèves se retrouvent sans affectation. Si vous êtes dans cette situation, des solutions existent pour intégrer un lycée à la rentrée.
C’est la fin de l’année scolaire et aucun de vos vœux inscrits sur Affelnet n’a donné lieu à une affectation dans un lycée ? Pas de panique ! Que ce soit en filière générale et technologique ou en voie professionnelle, des solutions existent pour ne pas se retrouver dépourvu à la rentrée.
En voie générale ou technologique : intégrer les lycées où il reste de la place
En voie générale et technologique, c’est le département qui se saisit de la question des élèves sans affectation. S’il le peut, il vous propose un lycée de votre secteur dans lequel il reste de la place. Si ce n’est pas possible, il propose un autre établissement, mais en veillant à ce qu’il soit le plus près de votre domicile.
Sachez tout de même que, pour des vœux dans la voie générale et technologique, peu d’élèves se retrouvent sans affectation puisque, parmi les 10 vœux possibles, il est fortement conseillé d’y inscrire son ou ses lycées de secteur, car « on assure à chaque élève une place dans un lycée de secteur » explique Judith Astolfi directrice du CIO à la direction régionale académique à l’information et à l’orientation de Lyon. Lorsque des élèves se retrouvent sans affectation, c’est souvent parce qu’ils n’ont pas suivi ce principe de bon sens. « Beaucoup pensent que les vœux dans les lycées de secteur empêchent l’affectation dans un autre lycée, mais c’est faux », martèle Rafaèle Lartigou, cheffe au service de l’information et de l’orientation de l’Académie de Versailles.
La hiérarchisation de vos vœux a son importance sur Affelnet. L’algorithme « essaiera toujours de répondre à votre vœu placé en 1re position, puis, si ce n’est pas possible, il essaiera de répondre à votre 2e vœu, puis votre 3e et ainsi de suite » rassure Rafaèle Lartigou. Si vous souhaitez intégrer un lycée en dehors de votre secteur, vous pouvez l’inscrire dans vos premiers vœux. Et pour jouer la carte de la sécurité, inscrivez toujours vos lycées de secteur en dernière position. « Affelnet ne sera jamais contraint de vous donner satisfaction même si vous n’avez fait qu’un seul vœu », rappelle Rafaèle Lartigou.
Autrement dit, sur Affelnet, mêler des vœux de cœur avec des vœux de raison est la clé pour ne pas se retrouver sans affectation.
Intégrer un lycée professionnel : participez aux 1er et 2e tours d’Affelnet
Là où dans la voie générale et technologique, la notion de secteur est primordiale, ce n’est pas le cas pour la voie professionnelle. « C’est le barème [votre dossier scolaire, ndlr] qui est principalement pris en compte dans votre affectation », explique Judith Astolfi. Or, certaines filières professionnelles sont très demandées et manquent de places pour accueillir tous les élèves.
Si vous n’avez pas été affecté dans un lycée professionnel, vous devez vous rapprocher de votre collège qui va vous permettre de formuler de nouveaux vœux dans les établissements et les filières où il reste de la place. Deux tours sont organisés. Le premier a lieu au début du mois de juillet après l’annonce des résultats d’affectation d’Affelnet et le 2e se déroule, en général, aux alentours du mois de septembre pour les élèves qui n’auraient toujours pas d’affectation à l’issue du 1er tour. « Parfois, en septembre, il y a davantage de places proposées », note Judith Astolfi. « Au cours de l’été certains élèves déménagent, d’autres intègrent une autre formation et ainsi, libèrent leur place ».
Pas d’inquiétude donc. Quoi qu'il arrive, vous serez accompagné jusqu’à ce que vous ayez un lycée à la rentrée. « C’est une procédure qui semble compliquée et qui crée de l’anxiété, mais dites-vous que ce n’est qu’une procédure à un instant T et si vous vous êtes trompé de voie, il existe des passerelles pour vous réorienter l’année prochaine », conclut Rafaèle Lartigou.
Marine Ilario © CIDJ
Article mis à jour le 09-06-2022
/ créé le 09-06-2022
Crédit photo : Sigmund - Unsplash